• Les jouets les plus simples peuvent attirer la curiosité des calopsittes tout aussi bien que les plus complexe. La pieuvre est de ceux-là, et comme vous pouvez le voir sur la photo, elle a déjà bien vécu, et ne tardera pas à partir en réparation.

     

    Il est fait de deux perles pour la tête, avec un coup de feutre pour dessiner les yeux et la bouche de la pieuvre. Quatre fils pliés en deux font les pattes : deux sont des fils de cotons, et les deux autres de la ficelle papier. Chaque patte se termine par une perle, de forme différente, et elles sont surtout là pour garder les pattes bien tendu.

    L'intérêt du jouet est les différentes textures proposés par les fils. Le fil de coton a un succès certain, mais était déjà connu par mes cocos, ce qui n'était pas le cas du fil papier, également bien plus fragile, d'où sa faible survis. Quand je le réparerais, je pense ajouter une plus grande variété de fils, pour plus de plaisir !

    La pieuvre ayant beaucoup souffert, elle est passé en réparation, et j'en ai profité pour l'améliorer un peu, reprenant ce qui a plus et en améliorant les points faibles.

    La ficelle papier avait beaucoup plus, mais c'était révélé trop fragile pour son succès. Je n'en ai fait qu'une paire de patte, que j'ai doublé et noué régulièrement, pour espérer lui donner un peu plus de résistance. La seconde paire de pattes à réparer a été réalisé avec une lanière de cuir, qui a aussi beaucoup de succès, mais résiste plutôt bien.
    Et sur les deux paires de pattes restantes, je les ai légèrement raccourcis, avec des nœuds régulier. J'ai ainsi aussi renforcé sa solidité, mais aussi rattrapé le coup sur une longueur que j'avais mal jaugé. Effectivement, si les cordelettes ont trop grande, on prend le risque que l'oiseau s'y emmêle, ou pire, s'y étrangle.


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  • Pré-requis :
    - être disponible pour surveiller l'oiseau
    - la calopsitte s'est bien familiarisé avec son nouvel environnement
    - organiser une aire de jeu, sur la cage ou sur un arbre à jeu (pour focaliser son attention)

    Il faut commencer par sécuriser les lieux :
    - pas de fenêtres ouvertes
    - fermer la porte de la salle
    - écarter tout danger potentiel (chat, bougies, ...)
    - voiler les fenêtres pour les matérialiser, le temps qu'elle apprenne à les reconnaître

    Le grand jour est arrivé ! Ouvrez la porte, coincez la au besoin avec le loquet, reculez, et... observez. Vous pouvez aussi prendre un livre ou autre occupation, mais restez toujours dans la pièce pour réagir au besoin.
    Au début, il se passera sûrement rien. La calopsitte va regarder la porte, peut-être s'en approcher et regarder dehors. Elle va peut-être même s'installer à la porte, à observer attentivement tout ce qui l'entoure. Ne la forcez pas à sortir, elle fera ça à son rythme.
    Quand ça sera l'heure pour elle de rentrer, il vous suffira d'approcher (doucement), elle va reculer dans la cage, et vous n'aurez plus qu'à fermer soigneusement la porte.

    Les jours suivant, vous pourrez retenter, et un jour... elle se décidera pour le grand saut ! Elle pourra le faire de deux façons :
    - grimper sur sa cage pour avoir une meilleur vue
    - s’envoler pour un endroit en hauteur, où elle pourra tout observer en sécurité
    Elle restera sûrement un long moment immobile, tout à son observation, pour commencer que bien après à béqueter son environnement et ses jouets (selon où elle se trouve).

    Si vous voyez qu'elle touche quelque chose qu'elle ne devrait pas (dangereux pour elle ou que vous ne voulez pas qu'elle abîme), faites ''non !'' fermement. De surprise, elle arrêtera, il vous suffira de le répéter si elle s'obstine, jusqu'à ce qu'elle passe à autre chose.
    Au plus tôt elle s'intéressera à son aire de jeu, au mieux vous limiterez les dégâts possible.

     

    Etape 3: c'est l'heure de rentrer >>>


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  • C'est décidé, une calopsitte (ou plusieurs) va arriver à la maison, vous l'avez choisi, une date est décidée, reste à s'arranger pour qu'elle dispose de tout le confort nécessaire pour un début :

    - une cage suffisamment spacieuse
    - des perchoirs en quantité suffisante (mais pas plus que prévu par le fabriquant)
    - au moins une mangeoire avec des graines (mélange spéciale grandes perruches)
    - un abreuvoir avec de l'eau fraîche
    - des jouets basiques pas trop encombrant comme les classiques clochette/miroir (des jouets trop gros peuvent l'effrayer)
    - un loquet sur la porte (pour ne pas qu'elle l'ouvre, et mieux vaut verrouiller de la même façon les portes ne servant pas)

    Il va falloir lui laisser un peu de temps pour se remettre du stress du voyage, de la séparation avec ses paires, et qu'elle s'adapte à son nouvel environnement.

    Note :
    - si vous avez d'autres oiseaux, mieux vaut qu'elle soit en quarantaine dans une autre pièce, pour éviter de possibles contaminations.
    - prenez le temps de lire toutes les étapes avant de passer à la deuxième, car selon vos choix,vous ne les ferez pas forcément dans l'ordre indiqué.

    Les premiers jours, vous allez lui apporter les soins quotidiens, changer ses graines et son eau, ce qui risque au début de la mettre dans tout ses états. Il vous faudra être bref, régulier et rassurant, pour que petit à petit, elle verra qu'il n'y a rien de dangereux à ça. Elle se réfugiera sûrement en hauteur, ou le plus loin possible de la main entrant dans sa cage, mais ne paniquera plus.
    Pour le nettoyage hebdomadaire de la cage, il y aura aussi un peu de panique, qui disparaîtra aussi quand elle comprendra qu'il n'y a là aussi aucun danger pour elle.

    La nouvelle calopsitte doit rester au calme, pour qu'elle puisse découvrir sa cage, son proche environnement et vos habitudes. Ce n'est que quand elle ne paniquera plus à votre vue ou durant ses soins, qu'on pourra passer à la prochaine étape.

     

    Etape 2: ses premières sorties >>>


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  • En magasin, le choix de jouet est très limité, et tourne quasi exclusivement autour du miroir, de la clochette et de la balançoire. Certes ça plaît, mais nos oiseaux s'intéressent à bien plus que ça, et ce serait dommage de se limiter à ce trio.
    L'idéal est de proposer un nouveau jouet chaque semaine, ce qui permet d'en retirer un ancien (abîmé ou qui n'intéresse plus), pour le réparer, nettoyer ou modifier. Ainsi, quand l'ancien jouet sera de nouveau proposé, il aura été oublié et retrouvera tout son attrait.

    Faire ses propres jouets pour ses oiseaux ne demande qu'un peu de matériel et d'imagination. Les calopsittes ne sont pas destructrices, par rapport à des perroquets, on peut donc se permettre de leur proposer plus de choses sans craindre qu'elles ne les mettent en pièce et les avalent, avec tous les risques que ça comporte. Il ne faut pas pour autant leur donner n'importe quoi, il faut prendre garde à la toxicité des matériaux, de la solidité des attaches, de la longueur des cordelettes,... bref, tout ce qui peut présenter un danger.
    Si vous craignez trop de faire une erreur, vous pouvez commencer par vous fournir en matériaux dans des magasins spécialisés. En règle générale, privilégiez les matériaux naturels, en prenant garde sur les peintures. Personnellement, en plus des kits de pièces pour jouets proposés par les magasins spécialisés, j'écume les magasins de bricolage, de loisir créatif et les bazars.

    Pour vos jouets, vous pouvez utiliser :
    - Des ficelles de différents types pour offrir différentes texture : en coton, papier, raphia, cuir,... Du fil de fer et des chaînettes peuvent offrir un peu plus de solidité, du moment qu'ils sont assez solide. Par exemple, les calopsittes ont assez de force pour démonter les chaînettes de bijoux. Par contre, les fils de scoubidou sont à proscrire, étant trop facile à découper.
    - Des perles de bois. Celles vendu pour oiseaux sont en bois tendre et peinte au colorant alimentaire, idéales pour être grignotées. Pour varier un peu, je prend aussi des perles pour enfant, en bois dur dont la forme n'offre pas de prise pour être croqué, et n'ont pas de peinture toxique pour respecter les nomes européennes.
    - Des accroches où attacher les jouets. Anneaux de porte-clés, mousquetons, pinces ou simple rondelle de métal, vous n'avez que l'embarras du choix. Vous pouvez utiliser l'un ou l'autre selon ce que vous envisagez comme jouet. Les anneaux de porte clefs sont facile à suspendre sur les barreaux d'une cage ou un perchoir, les mousquetons et pinces permettent de retirer et placer facilement le jouet.
    - Des grelots, cloches et d'autres objets métalliques. Tout ce qui brille et fait du bruit les intéressent, aussi, pourquoi se priver de leur faire plaisir ? Vous pouvez récupérer de vieilles clefs qui ne servent plus à rien, ou en trouver des fausses servant de déco, des boutons en métal, ... Il faut juste que l'objet ne soit pas trop gros et lourd par rapport au poids plume de la calopsitte.
    - Et tout autre objet présentant un intérêt pour vos oiseaux sans les mettre en danger. Les anneaux de rideaux en bois font une bonne base pour les jouets, et j'ai détourné ce qui devait être des anses de sac en bois pour en faire une balançoire. Les balles à chats, avec un grelot à l'intérieur, se sont toujours montré très intéressante.

    Pour monter vos jouets, une paire de ciseaux est le seul matériel indispensable. Si vous manipulez des fils de fer, une pince et une pince coupante peuvent vous apporter un peu plus de confort. Et pour enfiler les perles, je ne peux que vous recommander une grosse aiguille, comme celles pour canevas, pour vous faciliter la vie.

    Voilà, vous avez toutes les clés en main pour faire vos propres jouets, il n'y a plus qu'à faire fonctionner votre imagination autour des préférences de vos oiseaux. Mais n'ayez pas peur de commencer simple, une simple cordelette avec des perles et un grelot remporte toujours du succès.



    Place à la pratique!

    ¤ Les jouets fait-maison
    ¤ Jouets gourmands


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  • Pirlouis, mâle de mutation sauvage, est le plus âgé de mes calopsittes, étant né en hiver 2005. C'est un sauvetage, il est arrivé chez nous avec deux de ses frères et soeurs, car ses parents ne les nourrissaient plus. Nous les avons nourrit avec de la pâtée d'élevage, à la seringue, et nous en avons sauvé deux, Pirlouis, et Yakaris. Le troisième, le plus jeune, n'a pas survécu.
    C'est un chanteur timide, il sait siffler, faire des bisous, imiter les claquements de langue, et une sorte de grognement dont on n'a toujours pas déterminé l'origine. Mais... depuis que Cookie lui fait concurrence, on ne l'entend plus...
    Il aime mettre à l'épreuve ses neurones, surtout pour grignoter plus facilement les friandises que je place peu facile d'accès.

    Choupette, femelle de mutation perlé, est la compagne de Pirlouis, mais aussi la première de mes oiseaux à être élevé par ses parents. Elle est né l'été 2008. C'est un choix de ma part, car quand on les élèves nous-mêmes, on a beau leur donner tout notre amour, il y a des choses qu'on ne peut pas leur apprendre. Ainsi, elle vole très bien, et sait comment couver des œufs, pour ne citer que les plus flagrants.
    Choupette adore les jouets de textures, notamment le cuir, et si elle me mange dans la main, elle reste farouche à cause d'une manipulation, il y a des années... Je ne désespère pas de regagner sa confiance, petit à petit, même si ça prend du temps. Elle nous a déjà fait la surprise de rechercher notre compagnie, quand Pirlouis était occupé à couver.
    Étrangement, c'est la seule à ne pas apprécier les balançoires.

     

    Kiwi, est une femelle de mutation opaline, un mixte entre le perlé et le lutino, et est la sœur de Cookie. Ils ont été tous deux élevées par leurs parents, dans une volière abritant des perruches ondulées, qui leurs ont attaqué les pattes... Je me suis aperçu trop tard qu'ils avaient les pattes estropiées. Depuis, ils ont appris à faire avec, et ont une méthode bien à eux pour grimper sans griffes. Elle et son frère sont de l'été 2013.
    Kiwi est toute timide, comparé à Cookie, mais s'est très vite intégré au groupe. Elle apprécie comme Choupette les jouets à textures, et se sert des balançoires pour se bercer, pendant la sieste, avec une extrémité de jouets dans le bec comme une tutute !

    Cookie, mâle de mutation sauvage, était perlé dans son plumage de jeune, et en a gardé quelques plumes blanches sur le dos. Il m'a posé un vrai dilemme sur son sexage, ayant un plumage féminin et un comportement masculin, jusqu'à ce qu'une grosse mue vers sa première année ait raison de ses plumes perlées.
    C'est un vrai aventurier, osant aller là où aucun autre oiseau n'est jamais allé, comme... sur la cage des chinchillas. Kiwi s'est risqué à la suivre, un jour, mais a détallé dès que ses occupants ont bougé, pour ne jamais y retourner. Cookie affectionne les balançoires pour y faire le zouave et mettre à l'épreuve son sens de l'équilibre. Il gazouille, mais a un répertoire plus limité que Pirlouis, il fait des bisous et a une sorte de rire moqueur qu'il tient des chinchillas, on lui a fait oublié les sifflements, car il partait tant dans les aiguës, que ça en était désagréable.


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