Avant d’acheter une callopsitte, mais aussi dans la vie de tous les jours, il est important de savoir si elle va bien. Voici quelques signes qui ne trompent pas.

- Elle fait régulièrement sa toilette. Un plumage propre est essentiel pour elle, elle va donc, au cours de la journée, passer toutes ses plumes en revues sans en oublier une seule.

- Elle est active et/ou chante. Elle va triturer ses jouets, regarder ce qui se passe là bas, picorer une ou deux graines, bref, elle ne s’ennuie pas. Et en plus, s’il y a du soleil, elle aime bien chanter.

- Elle reste toujours à la même place, en train de somnoler à ne pas confondre avec ses siestes). Elle ne bouge pas et ne s’intéresse pas à ce qui l’entoure. Elle s’ennuie ?

- Il lui manque des plumes, et elle se les arrache. C’est du picage, elle ne va pas bien du tout !

- Les plumes autour du cloaque ne sont pas propres, elle a des croûtes autour du bec, un plumage peu soigné,… Elle est malade ?

- Elle est bruyante (à ne pas confondre avec le chant), et appelle sans raison apparente. Elle a un problème ?

A Paris, sur l'ile de la cité, tous les dimanches a lieu un événement un peu particulier: le marché aux oiseaux! Profitant d'être à la capitale un dimanche ensoleillé (voir caniculaire) avec de quoi prendre des photos, je m'y suis rendu.

Surement à cause de la chaleur, il n'y avait pas des masses et des masses d'oiseau, mais pas mal de variétés. J'ai bien sur de suite aller mirer les calopsittes, il y en avait des blanches et des perlés, et tenté de reconnaître les oiseaux croisé dans la volière maternelle durant mon enfance. Car comme je le disais, il y avait pas mal de variété (ceci est l'avis du néophyte), allant des poules au rossignol en passant par les perruches et les mandarins. J'y ait aussi aperçu quelques lapins, et tous les accessoires et compagnie dont peuvent rêver nos petites boules de plumes: cages, perchoirs, nids, jouets, mélange de graines,...

Bref, un paradis pour nos petits protégés!

Il y a un petit bout de temps, je vous avais expliqué la façon dont la calopsitte exprimait son humeur. Il y a aussi des moyens de mesurer sa confiance et de savoir si elle est à l'aise ou pas.

L'inclinaison de la queue:

En vol, les plumes lui permettent de se diriger, et sur un perchoir, elles servent de balancier pour conserver son équilibre.

Si elles sont presque à la verticale, c'est que l'oiseau est sur le qui-vive, ayant besoin de faire constamment de petits changement pour conserver sur son équilibre. Au contraire, si elles sont autour des 45°, c'est que la calopsitte est détendu, n'éprouvant pas le besoin constant de re-contrôler son équilibre. Si elle est ainsi sur votre doigts ou votre épaule, c'est qu'elle a confiance en vous.

Sa crispation:

Si la calopsitte serre beaucoup les griffes sur votre doigt, c'est qu'elle manque encore de confiance, et éprouve le besoin de s'assurer solidement en cas de mouvement brusque imprévu.

Au fur et à mesure qu'elle vous connaitra mieux, elle se détendra, et serra de moins en moins sur votre doigts. Et, si elle comme à y sommeiller ou à y faire sa toilette et passer sur une seule patte, c'est qu'elle a vraiment confiance en vous.

Ci-dessous, Choupette est en territoire inconnu. Bien que fortement intrigué, elle n'est pas très rassurée.

Continuons dans notre lancé pour habituer notre calopsitte à nos doigts.

Jusqu'à présent, je vous avais conseillé des ''gourmandises'' assez grosses, pour que la petite boule de plume puisse y goutter sans trop s'approcher. A présent, votre protégé doit pouvoir repérer très rapidement que vous avez quelque chose pour lui, et s'approcher sans trop d'hésitation pour venir le grignoter.

Je vous proposerais alors de réduire la taille de la gourmandise et de prendre... leurs propres graines! Oui, ça peut paraître étrange alors qu'ils en ont a volonté dans leur mangeoire, mais il semblerait que ce soit presque aussi attractif qu'une friandise. Je l'ai remarqué quand je vérifiais et réapprovisionnais leurs mangeoires, quand Pirlouis venait directement se servir dans la boite à graines.

Pour continuer d'apprivoiser votre calopsitte, servez-vous donc dans son mélange de graines, et commencez par les plus grosses (style tournesol ou ceux long et doré dont je ne sais jamais le nom). Tenez-la entre le bout de vos doigts, de façon à ce qu'un bout dépasse et que l'oiseau puisse s'en saisir.

Quand il n'hésitera plus à venir picorer la graine, vous pouvez réduire la taille de celles que vous prenez, voir celles qu'il préfère, jusqu'à descendre au plus petit: la graine de millet.

A ce stade, votre petite boule de plume a approché comme jamais vos doigts, ne les craignant pas, et les as surement bèqueté pour se rendre compte de ce que c'est. Il vous ait donc de plus en plus familier.

Bien sur, tout ça ne se fait pas en un seul jour, et le temps nécessaire dépend beaucoup du temps que vous avez à consacrer à cet exercice tout comme tu caractère de votre oiseau. Certains sont plus intrépides que d'autres.