• Un rien peut transformer un objet du quotidien en jouet dont peut raffoler des calopsittes. Parfois, il y a même rien à faire, juste songer que ça pourrait leur plaire. C'est le cas de ce jouet, qui, une fois usé, sera reproduit pour leur plus grand bonheur.

    A l'origine, c'est un porte-clef offert par une grande enseigne de prêt à porté. Il était constitué d'un ensemble de rubans et de deux chaînettes agrémenté de boutons. Les chaînettes, trop fragiles, n'ont pas survécu, et les rubans se sont détachés de leur base. Une pince, accroché au mousqueton, maintiendra les rubans en place, et permettra facilement de les raccrocher au besoin.
    Mes cocos adorent becqueter les rubans, et s'amusent à les prendre tous dans leur bec, puis les laisser glisser un à un, comme quand ils lissent leurs plumes.


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  • Les oiseaux passent une grande partie de leur temps à faire leur toilette et entretenir leurs plumes. Mais ce n'est pas suffisant pour leur garantir une bonne hygiène, d'où l'intérêt de leur proposer régulièrement de l'eau pour se laver. A l'état sauvage, ils ont trois possibilités pour se faire, qu'il est tout à fait possible de reproduire en captivité.
    Chaque oiseau a ses préférences, vous n'aurez qu'à les découvrir. J'en ai un qui préfère se baigner dans l'abreuvoir, alors que c'est conçu justement pour l'éviter, un autre qui ne jure que par le courant d'air chaud qui sort de l'aspirateur.

    La pluie
    Une petite averse est tout à fait réalisable à l'aide d'un vaporisateur. Il ne doit servir que pour vos oiseaux, et n'avoir jamais contenu d'engrais ou des pesticides. Remplit avec une eau tiède, il vous suffira d'asperger de fines gouttelettes vos oiseaux, en surveillant leur comportement. S'il s'écarte, n'insistez pas, s'il s'avance et ouvre à moitié ses ailes, vous pouvez continuer jusqu'à plus soif !
    Prenez garde tout de même, votre pluie va tout mouiller, prenez bien soin de retirer les mangeoires et changez la litière humide après la douche.

    La flaque d'eau
    On peut trouver des baignoires pour oiseau dans le commerce, mais un dessous de pot en terre cuite émaillé fait tout aussi bien l'affaire. Il faut juste qu'il soit assez lourd pour ne pas être renversé.
    Disposé sur un torchon contre les éclaboussures, et rempli d'eau tiède, la flaque d'eau artificiel fera le bonheur de vos cocos.
    Le seul bémol de cette technique, est que la baignoire, si elle n'est pas accroché à la cage, sera au sol (ou sur une surface plane considéré comme tel), endroit que les oiseaux redoutent, y étant le plus exposé à leurs prédateurs. Il leur faudra donc peut-être un peu de temps pour qu'ils essayent de s'en approcher.

    Le bain de rosé
    Au matin, la rosée se dépose sur les herbes, que foulent les oiseaux, en des ablutions à mi-chemin entre la douche et le bain. Vous pouvez tapisser la baignoire de feuilles de pissenlit, d'arbres fruitiers ou toute autre verdure leur étant comestible, et vous les aspergerez d'eau tiède avec le vaporisateur.
    Ne laissez pas trop longtemps les feuilles à disposition, pour éviter qu'elles pourrissent.


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  • Les calopsittes sont très intelligentes, et mettent leurs neurones à l'épreuve sur leurs jouets, mais... pas seulement. La porte de leur cage est le seul obstacle entre elles et une sortie en liberté, aussi, elle est la cible de toute leur attention. Et... si sa fermeture est un peu lâche, elles ont vite fait de trouver comment l'ouvrir, avec tous les dangers que comporte une sortie sans surveillance. C'est pourquoi, il est hautement conseillé d'y mettre une sécurité.

    Les mousquetons, sont de mon avis, les plus pratiques : ils sont facilement manipulable par des doigts humains, mais pas pour des becs d'oiseau. Par après, c'est un objet qui est présent dans l'univers de votre coco, et restera sûrement accroché à un barreau de la cage quand il ne fermera pas la porte. Il serait donc dommage de ne pas le rendre attrayant et le transformer en jouet !
    Un premier mousqueton est associé à un gros grelot, et le second à des clefs (vrais et fausses) : ça brille, ça fait du bruit, tout pour plaire ! Mes cocos aiment bien, parfois, rester à la porte, pour profiter du paysage, et se retrouvent alors avec un jouet à porté de bec.


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  • Si le seau bouge lorsque qu'on essaye de prendre son contenu, il est placé à porté de bec. On peut donc augmenter un peu la difficulté, en demandant un peu d’acrobatie pour atteindre les friandises. Le seau ne présente qu'une ouverture, et donc ne peut être attaqué que par elle. Pour récompenser l'agilité de nos grimpeurs, on va placer les friandises dans une boule, permettant, elle, de grignoter de partout.

    J'ai trouvé une balle à chat, quasi idéal pour ça. Elle est en métal peint (je vais tâcher de la gratter avant que mes oiseaux s'y essayent), j'ai juste retirer la petite peluche à grelot qui était à l'intérieur.
    Comme le seau, la balle doit être fixé solidement, mais cette fois-ci, pas à hauteur de bec, mais suspendu, pour pendre le long de la cage. Il ne reste plus qu'à garnir la balle, mais en préférant aux fruits frais des fruits sec, pour pas que le jus coule partout.

    Là aussi, chacun ira de sa technique :
    - se tenir en équilibre sur les barreaux de la cage pour grignoter les friandises,
    - se rendre compte que la boite à graines, juste en dessous, rend la balle pile poil à hauteur de bec (pur hasard, mais qui a été très vite remarqué et exploité),
    - tirer sur la ficelle, la coincer sous une patte, tirer encore sur la ficelle,..., et ce jusqu'à pouvoir tirer la balle sur le dessus de la cage et grignoter à son aise (méthode personnelle de Pirlouis),
    - attendre que Pirlouis monte la balle sur la cage pour en profiter sans efforts.
    Visiblement, le but originel de faire travailler leur agilité a cédé le pas au travail de leurs neurones!


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  • Les oiseaux savent qu'ils ont facilement accès à leur nourriture dans leurs mangeoires. Mais... pour peu que son contenu soit intéressant, il est possible d'augmenter un peu la difficulté d'accès.

    On peut trouver en loisir créatif ou dans des jardineries (c'était à la mode il y a peu) des petits seaux en métal. Il faut le choisir non-peint et sans trace de colle apparente, soit tout ce qui pourrait être grignoté par l'oiseau et lui être toxique.
    Il sera suspendu, par une chaînette solide, une ficelle résistante, ou des anneaux de porte-clefs liés les uns aux autres. Je préfère insister sur la solidité du montage, pour qu'il puisse résister au poids du seau, de son contenu et d'un oiseau dessus (ça arrivera les premiers temps).
    Il ne reste plus qu'à installer le tout à porté de bec et garnir le seau avec des friandises : pain (frais ou dur), graines de tournesol, fruits en morceaux... Le seau est facilement retirable pour être bien nettoyé.

    Le seau va être très vite repéré et approché, pour son contenu, mais... celui-ci n'est pas aussi facile d'accès qu'une mangeoire lambda. Dès que le seau suspendu est touché, il va bouger, osciller, tourner sur lui-même... ce qui donnera un peu de fil à retordre à l'oiseau.
    Après, chacun a sa méthode pour passer outre :
    - s'adapter aux balancements du seau,
    - maintenir le seau immobile avec une patte (mais en mettant au point cette technique, il peut se retrouver avec les deux pattes sur le seau...),
    - attraper une friandise dans le seau, et la déposer sur le bord de la cage pour la déguster à son aise (technique personnelle de Cookie).


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